Parce que ceux qui en sont dépositaires exercent dans des environnements qui en réduisent la portée, freinent l’expression de leur plein potentiel. Telles la faune ou la flore qui déclinent ou s’abîment dans des environnements rendus stériles, arides, exigus. 🥀
Cette déperdition de savoirs certains diront qu’elle est à rapprocher de la disparition de certaines espèces, remplacées par d’autres (dixit Darwin), ou aux évolutions de notre langue, qui comme tout, se transforme (dixit Lavoisier). Et qu’il ne faut donc pas le déplorer. 🤷♀️
Certes. Si les choses se rééquilibraient mécaniquement et systématiquement toujours vers le mieux. Mais est-ce le cas ? Ces dernières décennies, la dégradation des conditions d’habilité de la Terre par-exemple ne nous laisse guère le loisir de l’espérer. 😔
Alors, telles les espèces, certaines facultés, certaines sciences, certaines techniques, sont à préserver. À cultiver précieusement. A essaimer patiemment. Même si on désespère parfois de semer dans le vent. 💨
Car il est aussi des graines de savoirs qui perdurent.
Un exemple ?
Un fœtus est en capacité de discerner le tagalog, le finnois ou le peul qu’il entend parler intra-utérin par sa mère. Une fois né, il n’a plus accès qu’aux langues de bandes de fréquences analogues à celle de sa langue maternelle, puisque « le larynx n’émet que les harmoniques que l’oreille peut entendre ». (loi de Tomatis)
Et bien saviez-vous que « si l’on rend à l’oreille lésée la possibilité d’entendre correctement les fréquences perdues ou compromises, celles-ci sont instantanément et inconsciemment restituées dans l’émission vocale » (2e loi de Tomatis) ?
Chacun d‘entre nous à une façon unique d’incarner et d’utiliser ses savoirs et ses compétences.
Alors ne les dissolvons pas en solutions non solvables pour la planète, qui ne sera pas éternellement sauvable.
Plantons, poussons, propageons les bonnes idées, les techniques et connaissances utiles. 🌱🌳
C’est à ce prix que l’on retrouvera l’eurythmie. Mais ça en vaut la graine, non ?